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Suppression de l’histoire-géo en TS : l’école au rabais
17/12/2009 07:25
Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, s'accroche mordicus à la suppression de l'histoire-géo obligatoire en Terminale S. Des historiens de renom dénoncent cette mesure inspirée par des considérations purement budgétaires, en contradiction avec la politique affichée par le gouvernement de revaloriser l'école du savoir et du mérite.
Appel pour l’histoire
« La décision envisagée par M. le Ministre de l’Education nationale, dans le cadre de la réforme des lycées, de rendre optionnelle l’histoire-géographie en terminale scientifique ne peut que susciter la stupéfaction par son décalage avec les nécessités évidentes de la formation des jeunes Français au début du XXIe siècle.
A l’heure de la mondialisation, les futurs bacheliers scientifiques n’auraient donc nul besoin de se situer dans le monde d’aujourd’hui par l’étude de son processus d’élaboration au cours des dernières décennies, pas plus que par l’analyse de sa diversité et des problèmes qui se posent à la planète et à son devenir. En outre, ils se trouveront dans l’impossibilité d’accéder à certaines formations supérieures de haut niveau pour lesquelles la connaissance de l’histoire et celle de la géographie sont indispensables et vers lesquelles ils se dirigent en nombre croissant.
Au moment où le président de la République et son gouvernement jugent urgent de lancer un grand débat sur l’identité nationale qui doit mobiliser le pays, cette mesure va priver une partie de la jeunesse française des moyens de se faire de la question une opinion raisonnée grâce à une approche scientifique et critique, ouvrant ainsi la voie aux réactions épidermiques et aux jugements sommaires.
Il est impératif d’annuler cette décision, inspirée par un utilitarisme à courte vue, qui se trouve en contradiction avec les objectifs proclamés du système éducatif français sur le plan de la formation intellectuelle, de l’adaptation au monde contemporain et de la réflexion civique des futurs citoyens. »
Parmi les premiers signataires : Jean-Pierre Azéma (historien), Antony Beevor (historien, université de Londres), Jean-Jacques Becker (historien), Serge Berstein (historien,Sciences-Po), Alain Finkielkraut (philosophe, Ecole polytechnique), Jean-Noël Jeanneney (historien, Sciences-Po), André Kaspi (historien), Jacques Le Goff (historien), Pierre Milza (historien), Mona Ozouf (historienne), Michelle Perrot (historienne), Antoine Prost (historien), Jean-Pierre Rioux (historien), Jean-François Sirinelli (historien, Sciences-Po), Benjamin Stora (historien, universités Paris-VIII et Paris-XIII), Jean Tulard (historien), Annette Wieviorka (historienne, CNRS), Michel Winock (historien, Sciences-Po).
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L'air de Charmes
16/12/2009 07:49
La secrétaire d'Etat chargé de la famille et de la solidarité,Nadine Morano, a apporté sa contribution au débat sur l’identité nationale donné hier en la ville de Charmes, en Lorraine. Charmes, patrie du nationaliste Maurice Barrès(1862/1923), a fortement inspiré la secrétaire d’Etat très en verve ce soir là. A la question d’un jeune homme qui l’interrogeait sur la compatibilité de l’Islam dans
la République , celle-ci a complètement dévisser dans une réponse tendant à caricaturer le jeune français musulman comme un personnage outrancier, et fainéant, qui déteste
la France , ne respecte pas la langue nationale et manque de civisme et d’éducation. Bref, encore un nouveau dérapage raciste de la part d’un ministre du Gouvernement Fillon. A ce propos, je rappelle à Mme Moréno qu’être musulman ne s’assimile pas à une nationalité. C’est pas parce qu’elle se déclare « Sarkozyste jusqu’aux globules » qu’elle doit obligatoirement se dispenser d’activer les 3 ou 4 neurones qui connectent sa petite cervelle. Le mélange des genres fait peur surtout quand il provient d’un ministre du gouvernement qui est censé avoir de la réflexion et du recul. Cette multitude d’atteintes à la dignité humaine par de constantes stigmatisations amène un climat xénophobe dans notre pays. On se croirait revenu aux sombres heures du régime de Vichy ou le gouvernement tendait à diviser les français. A terme, nous risquons fort de rencontrer des troubles à l’ordre public. Il est plus que temps de faire cesser ce débat qui a été mené sans réflexions préalables et dans des conditions catastrophiques qui tendent plus à désunir qu’à rassembler les Français.
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RER A : Jusqu’où irons-nous ?
16/12/2009 05:24
La grève des conducteurs du RER A traduit une fois de plus le délabrement et l’insuffisance des RER franciliens.
Certes, on peut reprocher aux grévistes de prendre en otage des millions d’habitants de la Région capitale mais, au-delà, il faut bien comprendre que cette ligne, l’une des plus empruntée au monde, est au bord de l’asphyxie faute d’avoir, en temps utile, bénéficié des investissements nécessaires.
D’un côté la Région Ile-de-France est d’une passivité incroyable, de l’autre le gouvernement semble vouloir laisser pourrir le conflit en refusant le moindre geste dans les négociations salariales.
Mme Pécresse et Mr Huchon veulent se rejeter mutuellement la faute, alors même qu’ils sont coresponsables de l’asphyxie des transports franciliens.
Le projet du « Grand Paris » doté de 20 milliards d’euros n’en est que plus dérisoire et scandaleux car il montre à quel point le gouvernement est déconnecté des réalités quotidiennes.
Dans le froid glacial les usagers subissent une galère rarement vécue, c’est pourquoi il serait temps de prendre des mesures d’urgence :
- réquisition de bus au départ des gares de banlieues pour, comme je l’avais fait en 1995 dans ma ville, soulager une partie des usagers ; - indemnisation des usagers ; - véritables négociations avec les conducteurs ; - investissements massifs dans le réseau RER tout de suite, plutôt que dans un « Grand Paris » prohibitif, dont la réalisation doit attendre une vingtaine d’années…
Les élections régionales en Île-de-France doivent enfin être l’occasion de proposer des solutions qui aillent à la source des difficultés vécues par les Franciliens et dont la mise en œuvre changerait tangiblement le quotidien de millions d’habitants. Je crois que c’est possible et je constate, comme tout le monde, que c’est nécessaire. Du concret maintenant, c’est ce que je leur proposerai ces prochaines semaines avec les candidats et les militants de Debout la République.
NDA
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Grève du RER A : DLR en appelle à l’intervention directe de l’Etat
15/12/2009 15:06
COMMUNIQUE DE PRESSE
Grève du RER A : assez de l’inaction de l’Etat-employeur !
Avec l’arrivée du grand froid, la galère des usagers de la ligne A du RER est en train de tourner au calvaire.
Le gouvernement ne peut plus continuer à jouer le pourrissement du conflit en se cachant derrière la RATP qui, faut-il le rappeler, est placée sous sa tutelle : il doit maintenant prendre en main directement la négociation pour la faire aboutir au plus vite.
Je demande à cet égard à Rama YADE et Valérie PECRESSE, au lieu de verser des larmes de crocodile sur le sort des Franciliens victimes du conflit, de faire pression sur leur collègue Dominique BUSSEREAU, ministre des Transports, pour que l’Etat employeur assume enfin ses responsabilités.
Compte tenu du préjudice subi par les usagers, le gouvernement doit aussi revenir sur les déclarations inacceptables de la direction de la RATP, qui refuse d’indemniser les détenteurs de la carte Navigo.
Enfin, je réitère ma demande de la mise en place immédiate d’un service de bus de substitution.
Cette crise est une nouvelle démonstration des carences de l’Etat-aménageur qui porte en grande pompe un projet de « Grand Paris » à 20 milliards d’euros dans vingt ans, alors qu’il est incapable de faire fonctionner correctement les réseaux existants et de résoudre les conflits sociaux qui en résultent.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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Débat sur l’identité nationale détourné : Besson et Cohn-Bendit renvoyés dos à dos
15/12/2009 15:03
Cohn-Bendit et Besson font la paire
Interview de Nicolas Dupont-Aignan, Marianne, samedi 12 décembre 2009 - propos recueillis par Renaud Dély
Marianne : Vous avez accusé Daniel Cohn-Bendit de manifester « sa détestation de la France » en critiquant le débat sur l’« identité nationale ». Vous avez quarante ans de retard ! C’est en 1968 que « Dany » se faisait traiter de « juif allemand » ?
Nicolas Dupont-Aignan : Mon propos n’était qu’une réponse aux propos stupéfiants de Cohn-Bendit, qui avait fustigé le républicanisme de bazar et affirmé que l’idéologie républicaine était un nouveau fascisme ! « Tout débat qui cherche à sanctifier une identité veut exclure », avait-il dit. [Ajoutant, à propos du référendum en Suisse : « II y a une tentation fascisante, une tentation de l’extrême, de repousser, de mettre dehors : c’est ça qui a été la définition première du national-socialisme. » Bien sûr, le nationalisme, c’est la haine des autres, mais la nation, elle, est indispensable. Et indépassable. Les propos de Cohn-Bendit ont repris le thème classique de la détestation de la France.
Marianne : Bref, Cohn-Bendit, c’est l’anti-France ?
N.D.-A. : Je ne dis pas cela. En fait, Besson et Cohn-Bendit sont les deux faces d’une même médaille. Ces deux là font la paire. D’un côté, il y a un pouvoir qui instrumentalise cyniquement un débat pour masquer ses échecs, de l’autre, il y a ceux qui n’ont que l’indignation à la bouche et pour lesquels dès qu’on ose parler de nation, on est fasciste ! Moi, je pense que l’identité nationale est un débat essentiel mais qui doit être dynamique. Quel projet peut-on offrir aux jeunes Français pour 2050 ? C’est ça, la question. L’identité nationale, c’est la souveraineté, la citoyenneté, des valeurs et un projet politique.
Marianne : Selon vous, refuser de débattre de l’« identité nationale », c’est être un mauvais Français ?
N.D.-A. : Ce n’est pas le problème. Mais ceux qui réagissent comme Cohn-Bendit font exactement ce qu’attend Sarkozy. Ils sont tombés dans son piège. Le président a une responsabilité écrasante ! Il s’empare de ce qui devrait être le plus beau débat du monde et il en fait la pire des choses.
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